Résumé détaillé Enduropale du Touquet 2018

Au bout de 8h de route nous arrivons au Touquet. Surprise, nous sommes accueillis par le soleil !

Samedi matin : nous passons les contrôles administratifs et techniques. Quelle organisation !

La moto est au parc fermé, je la couvre pour la protéger au maximum contre l’humidité afin qu’elle ne souffre pas trop de cette nuit dans le froid du grand nord.

Dimanche matin : réveil difficile. Nous prenons la direction du parc de ravitaillement pour installer mes affaires qui me seront nécessaires pour le bon déroulement de cette course.

A 11h, je commence à me préparer physiquement et moralement, direction le parc fermé pour récupérer la moto.

Vers 12h30, je n’ai jamais vue un tel engouement pour une course de moto ! Je remonte le parc fermé, porte des numéros 1100. L’attente de l’ouverture des grilles est longue, les secondes sont des minutes et les minutes des heures !

A 12h30 ouverture des grilles. Je récupère vite ma moto et cours tout en essayant de la démarrer. Elle démarre, je saute dessus et enclenche la première et me rapproche au plus près du 4×4 d’ouverture de course. Une fois le briefing et une demande en mariage d’un pilote amateur terminés, nous prenons la direction de la plage. Ici la guerre commence, il faut être très malin pour grappiller la moindre place ! Je me débrouille bien et remonte vers les numéros 800. Une fois sur la grille je m’installe, je suis en seconde ligne.

Lorsque la première vague s’élance, puis le panneau 5 sec, le moment où la corde se détache, GAZ en grand ! Mon petit 250/4 temps donne tout ! 145 km/h sur la ligne droite de la plage ! Arrivé a Stella les choses se compliquent, à la réception d’un saut j’atterri sur la moto d’un autre concurrent, je me transforme en autruche, la tête en premier dans le sable, mon système de roll of (film sur le masque permettant de nettoyer l’écran du masque) est cassé. Le temps d’extirper ma moto de celle de l’autre concurrent, le masque est plein de buée, je continue en ne voyant pas grand-chose, cela entraine de nombreuses chutes.

Premier ravitaillement, mes mécanos mettent de l’essence, soufflent les radiateurs. Je change de masque, remonte sur la moto et repart à la guerre ! Au moment où j’attaque la ligne droite, de l’air passe entre mon masque et le film du système de roll of. Le rouleau de film neuf se déroule et rend le système roll of obsolète. Je traine ce rouleau comme une étoile filante avec sa nuée ardente. Arrivé à la fin de la ligne droite, j’attaque les vagues mais au moment de redescendre, le film plastique du roll of que je traine s’accroche dans ma roue arrière et me fait tourner la tête d’un coup sec, ce qui entraine à nouveau une grosse chute. Je me retrouve sans visibilité. Je décide de faire un passage au stand pour changer de masque. Mais le sort s’acharne sur moi, sortie des stands un bouchon s’est formé. Je double comme je peux, de la buée commence à apparaitre. Je fais deux tours avec une mauvaise visibilité. J’étais aux alentours de la 600ème place.

A ce moment-là je me demande ce que je fais ici ! Je ne prends aucun plaisir à rouler !

Je passe aux stands pour mon dernier ravitaillement, mon assistance a réparé mon premier masque qui était équipé de système de roll of. J’effectue la fin de course avec enfin une prise de plaisir immense (c’est quand même mieux quand on voit enfin où on va…)  Je parviens à remonter et finir cette course à la 469ème place, et 83ème sur 221 en catégorie CFS-3.

Une fois la moto lavée et badigeonnée de WD40 pour éviter que le sel ne l’attaque nous prenons la route pour un retour en Ardèche prévu vers 5h du matin…

Un grand merci à Patrick Lacroze, mes parents et la famille Bonnet pour cette aide tout le long du week end.

Merci à mes partenaires pour leurs soutiens. Vous me permettez de vivre ma passion.

Maintenant place aux entraînements pour le championnat de France d’Enduro 2018 !

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